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Test : Moto GP 2 - Ultimate Racing Technology

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Après un premier épisode difficilement critiquable, Climax ne pouvant s’en tenir à ce succès, nous a concocté une suite. Au fil des images et vidéos disponibles, les différences entre le 1 et le 2 se faisaient mince. Voyons pourquoi ce jeu est maintenant indispensable.

La première chose qui choque, c’est le premier menu auquel nous sommes confrontés : une page de connexion au XboxLive. Nous savions que le jeu était optimisé pour le Live, mais à ce point... bref, nous y reviendrons plus en détails par la suite. Passé donc ce menu, vous seront proposés les redondants modes contre la montre, cascade, course rapide et carrière… déjà présents dans le premier épisode, nous nous retrouvons donc en terrain connu, trop connu presque. L’une des principales nouveautés, et par la même, le plus gros défaut de l’épisode 1, c’est la présence de la totalité des circuits de la saison 2002, faisant passer le nombre de circuits de 11 à 17… En réalité il n’y a que 16 circuits, mais Climax en a quand même imaginé un : Sheridan. Évidemment la reproduction desdits circuits est très fidèle, les passionnés de la discipline sauront apprécier la minutie avec laquelle Climax les a modélisés. On retrouve encore cette superbe invention qu’est le bump-mapping, rendant les pistes plus vraies que bitume. Le soleil s’y reflétant est toujours aussi bluffant, de même que les effets de chaleur lors des départs, laissant planer une chaude volute au-dessus de vos vélos-moteurs. Encore un peu, et on s’essuierait le front. Heureusement pour les plus nordiques d’entre nous, d’autres conditions climatiques sont proposées, nous avons donc droit au lourd soleil, mais aussi au temps nuageux, et à la pluie.

Attendez, attendez, je n’ai pas encore démarré ! La première impression est donc très positive sur le point graphique, mais pour le reste ? En tant que personne sérieuse, je préfère me lancer tout de go dans le mode carrière, et là bonne surprise, on crée sa propre moto, logo, couleurs, combinaison du pilote. Et tout cela grâce à un éditeur très simple, avec lequel on arrive très rapidement à réaliser la moto de ses rêves. Très pratique aussi pour se distinguer sur le Live. Après ce rapide modelage, on découvre que le coeur du jeu repose sur des crédits qui nous sont offerts après chaques victoires et défis accomplis. Ces crédits servent à personnaliser sa moto, mécaniquement, et non plus physiquement. A répartir dans 4 catégories : freinage, stabilité, accélération et vitesse, ces points seront acquis sans trop de difficulté dans le championnat débutant et les défis une étoile. Mais dans les championnats supérieurs et les défis trois étoiles, le niveau devient décourageant… c’est la perfection ou la défaite. Et dire que ce n’est « qu’un jeu arcade ». D’ailleurs il est possible via les options de modifier le droit à l’erreur, avec l’option « simu » qui part défaut est à zéro sur une échelle de 100. Inutile de dire qu’à 100 et 100km/h une roue dans le gazon sera synonyme de chute. Un parfait compromis que Climax nous propose là. Des chutes, vous en ferez un paquet, les développeurs le savaient bien ces fourbes… Alors ils ont mis au point un nouvelle vue « ras du sol » impressionnante, suivant la moto et le pilote dans des glissades paraissant parfois interminables, relatives à la difficulté du championnat en cours. Ces minis séquences sont l’occasion d’entendre le bruit du carénage de votre monture se rayer, dans un son horrible mais très efficace… Vous savez la craie que votre professeur préféré frottait contre son tableau noir pour attirer votre attention, jeunes bavards que vous étiez. Ici c’est pareil, horrible et efficace !

La partie sonore est encore une fois plus qu’acceptable, en ôtant les musiques bien-sûr, car une fois de plus dans un jeu de course, la bande son et plus que sommaire. On ne s’attardera pas là-dessus, on dira que cela dépendra des goûts. Les bruits de moteurs son superbement bien rendus, rauques à souhait, les dérapages et freinages réalistes, le plus marquant étant comme pour le premier Moto GP, le son que dégage le tonnerre… L’effet de surprise n’est plus là, mais les frissons, eux, restent intacts. Moto GP 2 avec du 5.1 c’est comme prendre son petit déjeuner sur un bateau, ça ne change pas l’action mais c’est tellement plus classe. Beaucoup de vidéos bonus seront débloquées au fil de la progression, tirées de grands prix s’étant déjà déroulés. La compression n’est pas fameuse et donc la qualité s’en ressent, cependant ce qui gâche réellement le plaisir de les visionner ce sont les commentaires. Un professionnel du rire s’est glissé dans la conception du jeu. Durant près de 5 minutes on subit une voix off pas toujours utile et souvent en décalage avec ce qui se passe à l’écran, de plus certaines phrases donnent l’impression d’être coupées au montage, mal coupées devrais-je écire. Le pire étant le doublage du gagnant des divers grands-prix : on aurait aimé une option, un peu comme sur les films en DVD, laissant le choix dans la langue et les sous-titres, ou mieux, aucun commentaire comme dans Moto GP 1. Sans commentaires donc... Comme pour la vidéo de fin qui elle méritait des voix, ou même des bruitages : rien qui n’accompagne les délires des développeurs. Trop ou pas assez.

Niveau jouabilité, un temps d’adaptation sera nécessaire, car à l’inverse d’une voiture, une moto a 2 roues, si si, 2 roues, vous avez bien lu. Ce qui fait qu’on passe au début le plus clair de son temps dans les bacs à sable et dans le green, tout cela en effectuant des zigzags dignes d’un reptile en quête de proies. Mais on comprend le fonctionnement plutôt rapidement, et ceux ayant déjà joué au premier seront en terrain connu. On gère grâce aux deux gâchettes le freinage des roues avant et arrière, à la manière d’un vélo, l’accélération elle, est réservée à la touche A. Pour ce qui est du mode manuel, réservé aux professionnels et aux biscornus digitaux, on peut lui reprocher l’assignation du passage des vitesses aux touches blanche et noire ou aux clics des sticks analogiques (hic !). Que l’on accélère avec le bouton A ou en poussant le stick gauche vers le haut, il est difficile de faire quelque chose de propre. Alors on joue en automatique. A noter qu'il est très difficile de faire des démarrages acceptables sous la pluie en accélérant avec le bouton A, les pneus fumeront sur 10 mètres. Il est donc conseillé de doser l'accélération avec le stick droit, puis ensuite de rapidement reprendre la position normale. Beaucoup de mouvements sont réalisables avec ces « otom mobiles », les démarrages fumeux, faire du « une roue » avant ou arrière, au choix, et plein d’autres actions techniques apprises durant les défis. Elles sont surtout là pour faire jolis, car inutiles en courses, mais on ne va pas s’en plaindre.

L’animation souffre quelquefois de hoquets dans les virages, il faut vraiment avoir l’oeil pour les déceler, mais ce n’est rien comparé à la vitesse globale du jeu qui décoiffe. A 300 km/h en ligne droite l’impression de vitesse est superbement bien rendue, avec un effet de flou et un élargissement du champ de vision. Un effet aussi appelé « fisheyes ». Les sensations sont amplifiées en utilisant les autres vues disponibles. Une vue casque, deux vues au niveau de la fourche, et une vue éloignée de la classique. Une vue semblable à la classique est aussi présente, mais qui a pour différence l’absence de mouvement de caméra dans les virages. Et enfin une vue injouable qui est plus là pour faire joli, à utiliser uniquement dans les lignes droites. On a donc le choix.

Une fois le mode carrière bien entamé, on peut s’essayer aux parties en ligne, mais pour jouer à armes égales avec les meilleurs, il est conseillé de booster sa moto au maximum avant de s’y lancer. Il n’est pas rare au commencement de se faire prendre 1 minute, voire 1 tour entier sur une course mal maîtrisée avec une moto « moyenne ». Les parties se déroulent sans grosses encombres, même si par moment il y pas mal de lag, transformant les concurrents en puces, avançant par bonds. C’est plutôt rigolo, mais quand on se prend une moto sur le casque, ça l’est moins. Pour éviter ces problèmes de collisions, il est possible de rendre les motos transparentes, et ainsi éviter la triche ou les petits malin. Le nombre d’options paramétrables pour une course est énorme, simulation /arcade, jouer avec la voix ou non, utiliser les bonus, choisir le climat… Beaucoup donc, cependant pour les moins courageux il est toujours possible de rejoindre une partie en cours ou d’utiliser l’optimatch, qui choisit une partie pour vous, selon vos préférences. Si vous voulez héberger une partie, veillez à ce que vous n’ayez pas à vous déconnecter… C’est toujours rageant à 30 secondes de la fin d’être éjecté d’une session. Il y a toujours du monde connecté, quelle que soit l’heure, ce qui évite de longues attentes après la création d’une partie. Forcément on jouera parfois avec des anglophones ou des Allemands, cela dépendra des heures, mais on trouve très souvent des francophones sur le réseau.

La durée de vie est donc loin d’être le point faible de ce « meautau jépé », grâce au Xbox Live,à un mode carrière énorme, plein de défis, énormément de bonus sous forme de filtres graphiques et autres vidéos. La possibilité de courir toutes les pistes en reverse et inversions des virages, porte le nombre de piste à 51 comme la célèbre marque de Pastis... ou comme le département de la Marne en France. Et bien sûr le mode cascade qui, s’il reste anecdotique, est très sympathique; une sorte de course aux points et à la perfection. Et le clou du spectacle : les replays, que l’on peut conserver grâce au disque dur, et qu’il est toujours plaisant de revisionner. De plus on peut interagir avec, ralentir, accélérer, zapper un moment, changer d’angle de vue, choisir le pilote… on se demande ce qu’ils auraient bien pu ajouter.

Moto GP 2 est à ce jour, certainement le jeu Xbox Live le plus abouti et qui plus est devient dorénavant la référence en jeu de motos sur consoles. N’enterrant pas son aîné, il parvient juste à le recouvrir d’une fine couche de poussière au démarrage. Finalement peu innovant, les développeurs se sont contenté de rendre le jeu « un peu mieux » alors qu’il aurait pu l’être bien plus. C’est un peu Moto GP 1.5 …

Inspecteur Gadget - 10.06.2003

 

 

Moto GP 2

Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueurs

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

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THQ

Climax (Grande-Bretagne)

Thq.com

XboxTV

1 à 4 (console), 1 à 16 (LAN), 1 à 16 (Live)

30 mai 2003

Voix et texte en français

?

oui

oui

oui

Tout public

les musiques

passage des vitesses en mode manuel

quelques petites saccades

pas de drapeau suisse pour la création du pilote...

 

bonne jouabilité

compatible Xbox Live

graphismes

durée de vie conséquente

enfin tous les circuits

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

90 %