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Test : Peter Jackson's King Kong

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Dans King Kong, le gros de l’aventure se joue dans la peau de Jack, aventurier sans peur qui accompagne l’équipe de cinéma bien décidée à tourner sur une île sauvage et mystérieuse. Humain tout ce qu’il y a de plus commun, Jack se sentira rapidement tout petit et faible face à la faune de cet écosystème particulier. Dinosaures de toutes sortes, vers géants, indigènes belliqueux, le héros et ses amis auront fort à faire pour survivre.
A travers les yeux de Jack, donc en vue à la première personne, vous prendrez en main le destin de ce petit groupe de cinéastes téméraires bien décidés à sauver la jolie Anne, capturée par le second héros du jeu, j’ai nommé King Kong. Avec quelques armes datant de la première partie du vingtième siècle (fusil, thompson, pistolet…) donc relativement peu efficaces et encore moins de munitions, vous ne pourrez pas éliminer tous vos dangereux adversaires. Pour vous en sortir, il va falloir faire preuve d’ingéniosité et savoir tirer parti de votre environnement. D’abord en utilisant les lances qui parsèment votre parcours, et qui permettent différentes actions : les projeter sur les ennemis, les enflammer, s'en servir pour le corps-à-corps. Mais pour survivre, il faudra surtout rester le plus possible éloigné et caché du danger.
Tout le monde sait que si les Tyrannosaures attaquent les hommes, ce n’est pas pure méchanceté mais parce qu’ils ont faim. Alors nourrissez-les ! Pour ce faire, vous prendrez soin d’attaquer les plus faibles - ici, c’est permis – pour qu’ils servent de repas aux plus gros et les occupent un instant. Un raptor se montre un peu trop collant ? Brûlez les herbes sèches qui le séparent de vous ! Utilisez un appât vivant pour éloigner des araignées venimeuses, etc. Plusieurs autres possibilités d’interaction avec le décor sont autant de possibilités de se sortir des pires situations. Cela laisse une certaine liberté au joueur qui est très appréciable, même si après quelques heures de jeu, on se rend compte que plusieurs scènes sont fortement scriptées ou imposent des « choix » et que l'on progresse presque constamment dans des "couloirs".

La sensation de vulnérabilité ressentie dans la peau de Jack est extrêmement bien rendue et l’immersion parfaite, grâce, notamment, à l’absence de tout indicateur sur l’écran de jeu. Pas de barre de vie, de compteur de munitions, rien ! Pour savoir combien il vous reste de balles dans le chargeur, appuyez sur B, Jack vous le dira. L’écran devient rouge et trouble quand vous êtes attaqués et près de mourir. Bref, on se passe sans problèmes d’affichages en surimpression (que vous pouvez tout de même activer dans les options, mais ce serait dommage). On est plongé dans l’action comme dans très peu de jeux. L’IA de nos camarades renforce cette impression de vivre l'aventure : ils vous préviennent du danger, appellent à l’aide, se chargent d’éliminer de nombreux dangers, etc. Ce ne sont pas des boulets que l’on traîne derrière soi. On vit quelques moments mémorables au sein de cette bande d’aventuriers téméraires. Des passages de poursuite ou de couvertures mutuelles marqueront les esprits. On apprécie aussi l’humour fin des personnages, centré principalement sur l’obsession de Carl le réalisateur de faire un film à tout prix.
La faiblesse et le manque de moyens de Jack rendent la partie excitante mais un peu frustrante. Après tout, nous autres joueurs n’avons pas l’habitude d’être plus faible que nos adversaires. C’est là qu’intervient Kong. Pendant environ un cinquième du jeu, vous aurez la chance de pouvoir l’incarner dans des phases d’action et de plate-forme à la troisième personne. Captivé par Anne, le roi poilu n’aura de cesse de la protéger tout en combattant les autres créatures. Pouvoir assommer les dinosaures, briser la mâchoire et le dos des T-Rex, bondir d’un rocher à l’autre avec souplesse et force, frapper sa poitrine et faire trembler toute une région, tout cela donne un sentiment de puissance énorme qui contrebalance à merveille les phases de jeu « humaines ». Le gros singe n’ayant pas la possibilité de venir à bout des obstacles les plus complexes, quelques interactions avec la jolie actrice (excellente grimpeuse) seront possibles. Par exemple, elle se chargera de mettre le feu à des épines pour libérer un passage, débloquera une porte, etc.

Les graphismes ne font pas franchement étalage de toute la puissance de la Xbox. C’est joli parce qu’il y a de nombreux éléments à l’écran, les personnages, monstres, armes et objet sont bien modélisés et animés mais le décor est un peu terne et ses textures simples. L’aspect verdâtre et légèrement brumeux plonge dans l’humidité de Skull Island mais ne décolle pas les rétines. Par contre, lorsqu’il fait nuit et que seuls quelques feux éclairent murs et personnages, c’est plutôt agréable. De même, quelques séquences particulières, comme lorsqu’un T-Rex hurle ou que l’on est blessé, offrent des effets graphiques réussis. King Kong lui-même est très réussi (pelage, face, animations…). Le jeu se contente plus ou moins du minimum pour la technique - bridée par le multiplateforme - mais l’aspect graphique est efficace (sachez qu’une version 360 plus jolie arrive sous peu) et suffit largement pour que l’on s’y croie. L’aspect sonore est irréprochable. Les voix sont dans le ton, vos amis bavards, les bruits divers font parfois carrément frissonner, du tout bon de ce côté-là.

King Kong est une aventure qui se joue uniquement en solo et c’est bien normal. Plus qu’un jeu d’aventure, c’est un long film interactif. Beaucoup se sont essayés au genre, peu ont relevé le défi. Les créateurs de King Kong peuvent se targuer d’avoir réussi leur coup. Gameplay réussi, son aux petits oignons, écran de jeu épuré, chargements inexistants ou presque (dix secondes toutes les dix minutes de jeu), scénario original, tout est fait pour que le joueur se plonge dans cette jungle oppressante et n’en ressorte qu’une fois le jeu fini, après un ultime passage dans New York. La durée de vie se situe autour de six-huit heures pour un joueur habitué, les novices prendront plus de temps. On ne meurt pas souvent et même lorsque c’est le cas, le jeu nous fait revivre peu avant le décès du héros. On ne s’arrachera donc pas les cheveux ou les poils de gorille par frustration ! Au fil de la progression, on débloque quelques « extras », comme la possibilité de poser un filtre un peu jaunâtre sur l’image, pour avoir l’impression d’être dans un vieux film, et de nombreuses d’images tirées de la conception du jeu et du travail de chez Weta, responsable des effets spéciaux et accessoires du film. Ces images se visionnent dans un musée virtuel très réussi.
King Kong offre une expérience de jeu originale et rare en mêlant pour le mieux cinéma et jeu vidéo. N’hésitez pas à faire un détour par Skull Island, le voyage vaut le détour.



Sam Fisher-
21.11.2005






Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

Achat

Ubisoft

Ubisoft

kingkonggame.com

rubrique vidéos

1

17 novembre 2005

français

non

oui

non

non

12+

Amazon.fr

Les moins

Un peu court

Textures ternes

Peu optimisé pour Xbox

 

Les plus

Film interactif !

Voix et sons

Immersion

Deux gameplays réussis

Technique
Graphismes
Son
Jouabilité
Durée de vie
Note:
80%