Accueil
News
Dossiers
Astuces
Wallpapers

Fan Art

Shopping
 
Forum
Partenaires
Equipe
Contacts



flux RSS Xbox Gazette







Test : Jet Set Radio Future

Achetez JSRF au meilleur prix!


Ton mentor c'est Dj Professor K... ta mission, c'est agrandir ton territoire dans la rue. Les flics veulent te serrer, les bandes rivales veulent te buter... tu es un tagueur en rollers

et ta tête est mise à prix. Ta photo est affichée partout en ville, ton nom est sur tous les avis de recherche et sur la liste de tous les assassins. Bouge tes rollers et garde la tête sur les épaules... Seules tes roues peuvent te tirer d'affaire dans la ville de Tokyo-To, et tu as une bombe de peinture pour seule arme. Yo !

Le décor scénaristique étant posé, attardons-nous quelques instants sur l'aspect technique de JSRF. Par rapport au premier volet de la série, sorti sur Dreamcast, les aires de jeux sont très vastes. Celles-ci sont remplies de rails, rambardes, tremplins, bancs, mains courantes et autre promontoires pour réaliser de nombreuses figures en rollers. Le jeu comporte une foule de petits détails, tels que les passants qui s'enfuient à votre approche, un badaud nourrissant des oiseaux, ou encore des panneaux et des détritus. Toutes ces choses réagissent en fonction de votre présence, et cela contribue fortement à donner vie aux différentes aires de jeu.

Les graphismes, et les personnages superbement modélisés en Cell-shading, qui donne ce look "cartoon", conviennent à merveille à ce jeu qui dégage une ambiance très fun. La distance d'affichage très importante laisse entrevoir des quartiers de la ville superbement modélisée et montre que la console a encore beaucoup de réserves en elle. A ce propos, l'effet de blur utilisé pour les "boost dash", accélérations fulgurantes qui permettent de se sortir des situations délicates, est magnifique. Les musiques ne sont pas en reste, puisque trente titres variés (RnB, Hip Hop,Techno, Pop) sont proposés, et ceux-ci sont pour la plupart de très bonne qualité (ceux de Hideki Naganuma et des Latch Brothers par exemple). Par contre, la chanson Birthday Cake, du girl's band japonais Cibo Matto fait hérisser les poils à toute personne possédant des tympans en état de fonctionner. Et le problème c'est que cette chanson très crispante revient relativement souvent, et qu'il n'est pas possible d'en changer, à part au QG de la bande. Dommage, un sans faute sinon de ce côté-là.

Quelques autres défauts mineurs sont à relever. On notera quelques petits ralentissements, peu compréhensibles, notamment au garage, ainsi qu'un léger aliasing. Un autre point négatif est la navigation dans les menus, qui est peu pratique. Pour sortir d'une partie en mode solo, et revenir à l'écran titre, la seule possibilité existante est la mise hors tension de la console.

Ceux qui ont aimé le premier épisode ne seront pas déçus, mais risquent d'être quelque peu surpris par l'histoire qui repart plus ou moins à zéro, et par les graffitis, dont leur réalisation est très (trop ?) facile.

A propos des graffs, un petit encadré ci-contre donne quelques informations complémentaires. Il est intéressant de savoir que certains ont été réalisés, sur concours organisé par Sega, par des artistes Américains et Européens.

Les graffitis

Les premières inscriptions murales, que l'on peut qualifier de "tags", existaient déjà au temps des Romains. Le mot graffiti est tiré du grec "graphein" qui signifie "écrire".

Durant la seconde guerre mondiale, les soldats américains avaient pour habitude de dessiner sur les murs un personnage avec le texte "Kilroy was here", pour montrer à tous, l'omniprésence des alliés.

Dès les années 60, Cornbread et Cool Earl, reconnus comme les premiers bombeurs de Philadelphie, ainsi que Tracy 186 de NYC, firent émerger cette forme d'expression.

En 1971, les styles évoluèrent, et le graffiti se démocratisa, avec plusieurs grapheurs utilisant le nombre de leur rue à NY, dans leur pseudo (Taki 183, Frank 207, Chew 127, Julio 204).

Dès les années 80, le mouvement hip-hop battait son plein aux Etats-Unis. Certains graphs furent pour la première fois exposés en galerie, montrant ainsi le côté artistique de cette activité. Une des personnes qui y contribua fut Haze, qui travailla quelques temps avec Keith Haring.

Plusieurs graffitis présents dans le jeu JSRF ont été créés uniquement pour cette occasion par Haze.


Chaque zone de jeu a généralement pour objectif la réalisation d'oeuvres murales, les graffs, en appuyant simplement sur la gâchette droite aux emplacements appropriés. En ramassant des bombonnes vertes ou bleues, le stock de peinture augmente, et les sprays rouges redonnent un coup de fouet à la barre de santé. Une fois la zone tagguée, il faudra en découdre avec la police locale qui ne lésine pas sur les moyens employés, ou défier une bande rivale. Une cassette "bonus" est cachée dans chaque zone, et en la trouvant, de nouveaux défis apparaîtront. Une fois ceux-ci réalisés, des "graffitis souls" seront accessibles et permettront de débloquer des graffs supplémentaires.

Les aires de jeux possèdent chacune une architecture et un décor très variés. Une zone à part, le garage, est le quartier général de votre bande, les GG. Vous y trouverez un lieu d'entraînement, une possibilité de sauvegarde (comme dans chaque autre lieu d'ailleurs), et les autres membres que l'on peut incarner à loisir.

Une fois la partie terminée, un nouveau mode de jeu est accessible. Si l'on ajoute cinq modes multijoueurs plutôt corrects, 20 personnages à débloquer et les nombreux bonus de chaque zone, on obtient au final un titre possédant une longue durée de vie.

Jet Set Radio Future tient bien ses promesses et est un grand hit de sortie pour le lancement de la console en Europe. Le jeu m'a donné l'impression par moments de tourner sur une "Dreamcast 2". Plutôt plaisant comme sensation.

Max73 @ Xbox Gazette

25.03.02

 

Jet Set Radio Future

Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueurs

Date de sortie euro

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

Spécial

Achetez JSRF au meilleur prix!

Sega

Smilebit (Japon)

JSRF.com

rubrique vidéos

1 à 4

14 mars 02

Anglais, sous-titré français

non

oui

non

oui

Déconseillé aux moins de 16 ans

exclusivité Xbox

navigation dans les menus

caméra parfois mal placée

quelques rares ralentissements

très bonne réalisation

prise en main rapide

taille des niveaux

grande durée de vie

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

91%