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Test : Deus Ex - Invisible War

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Je m’appelle Alex D. Excepté cela, je ne sais pas grand-chose sur moi-même. Elève de l’académie Tarsus, mon quotidien se résume à un entraînement intensif aux côtés de mes camarades génétiquement améliorés. L’académie Tarsus développe des programmes basés sur les biomodifications, des améliorations technologiques qui peuvent booster nos aptitudes physiques et mentales (force, vision nocturne, furtivité, contrôle des machines, etc.). Il y a peu, la ville de Chicago, dans laquelle nous étions en place, a été complètement rasée. Un attentat extraordinaire et mystérieux. En quelques secondes, la ville était rayée de la carte !
Le Tarsus nous a évacués, direction Seattle. Etonnant qu’ils aient réussi à être parmi les uniques personnes conscientes du danger… ce qui n’était pas le cas de mes parents, qui sont mort lors de ces funestes instants.

A Seattle, j’ai à peine eu le temps de découvrir mes nouveaux collègues qu’une nouvelle catastrophe se produisit. Des hommes armés recouverts de capuches sombres ont infiltré l’académie ! Ils n’hésitaient pas à tuer tous ceux qu’ils croisaient, semant le chaos dans les locaux. Bien décidé à m’en sortir, je m’emparai d’une arme, éliminai quelques uns de ces nouveaux ennemis et cherchai une issue avec peine. Finalement, je découvris un message laissé par le Dr. Nassif, la femme chargée de superviser notre « formation ». Elle m’en apprenait un peu plus sur la situation puis me confiait trois modifico-prismes, les éléments nécessaires à l’implantation de biomodifications dans notre corps. Une aide bienvenue ! Je dopai aussitôt ma force et ma discrétion.
Un peu plus tard, au milieu des affrontements, je me suis retrouvé nez à nez avec Billie, une de mes congénères. Elle m’expliqua que cette attaque était sûrement liée à l’Ordre, une grande association œcuménique de plusieurs croyances et religions, qui prône un détachement des valeurs matérielles et du fonctionnement capitaliste et injuste de ce monde. Apparemment, la violence n’était pas pour autant bannie… Billie voulait que je rejoigne l’Ordre, tout comme elle. Plus tard, j’ai pu avoir un contact avec la grande prêtresse de l’Ordre, située juste au-dessous de Sa Sainteté dans la hiérarchie de cette Eglise. Enigmatique.
En parallèle, je reçus plusieurs messages de la responsable Morgan, chargée de la sécurité pour l’OMC, la grande organisation qui gère le fonctionnement de la politique et du commerce. Eux aussi réclamaient mon aide. Visiblement, mes modifications me donnent une valeur intéressante sur le marché du travail…

Mes premières missions furent brèves mais intenses. Je découvris d’abord, pour l’Ordre, que l’attaque contre l’académie avait été menée par des dissidents, des templiers. Pour l’OMC, je mis à jour des manigances bizarres entre des fonctionnaires ou des avocats. Mes premières recherches, menées sur deux tableaux (Ordre et OMC) me menaient toutes vers Mako Ballistics, une fabrique d’armes liée à la fois aux templiers et à ApostleCorp, l’association qui semblait être au-dessus du Tarsus, et vers le Mag Rail, une arme révolutionnaire. Après quelques autres petites missions, à but purement lucratif, je dus chercher un pilote. Sid Black, mercenaire émérite, remplissait mes critères. Après l’avoir débarrassé d’une mafieuse qui lui cherchait des noises, il accepta de me conduire hors de Seattle, chez Mako Ballistics, où je m’infiltrai discrètement. Je découvris enfin le chef de projet Mag Rail. L’OMC voulait que je lui vole les infos sur l’arme, l’Ordre souhaitait que je l’élimine purement et simplement. Sacré dilemme. Ce type ne savait pas grand-chose sur ce qui se tramait au-dessus de lui mais il pouvait être responsable d’une vente colossale d’armes aux templiers, des fanatiques incontrôlables. Me voici devant lui, en train de le braquer avec ma mitraillette…

Voilà à quoi peut ressembler votre progression dans Invisible War, jeu à la croisée des genres (FPS, infiltration et RPG). On a vite l’impression d’être dans une sorte de Morrowind du futur, en plus joli et avec des voix (en VO sous-titré). Le monde qui nous entoure est riche. La plupart des personnages que l’on rencontre a quelque chose à nous dire. Dans ce monde futuriste et décadent, c’est souvent la philosophie du « chacun pour sa pomme » qui prime, difficile donc de trouver des appuis fiables. On découvre rapidement que plusieurs grandes factions (Templiers, Ordre, Tarsus, etc.) cherchent à prendre le dessus. Pas de manichéisme dans Deus Ex. Aucun de ces groupes n’est tout blanc ou tout noir. Chacun d’entre eux vous demandera de faire des choses douteuses. C’est cela qui crée l’ambiance particulière de Deus Ex.

Techniquement, le jeu s’en tire bien. Les détails sont nombreux. D’ailleurs, la plupart des objets sont déplaçables. Les textures et les animations ne sont, elles, pas transcendantes. Les décors, qui mêlent obscurité et lumières des néons immergent bien dans cette ambiance mécanique. Le jeu accuse aujourd’hui un peu son âge mais est tout de même agréable à l’œil. On ne s’extasie pas devant les explosions, c’est certain. Par contre, quelques personnages sont bien dessinés et certains « paysages » (au Caire par exemple) méritent d’être admirés.
Les voix sont de bonne facture mais toutes en VO, on se contente de sous-titrage pour le français, en raison du temps total de traduction, qui aurait été énorme. En effet, les dialogues sont un des principaux éléments de ce titre, où la négociation est souvent aussi efficace que les méthodes plus explosives. Les bruitages sont banals. Gros point noir du jeu : le nombre et la durée des chargements, très indigne d’une machine comme la Xbox.

Le personnage d’Alex se dirige à la première personne, comme dans un FPS. Une interface semi-transparente vous permet de naviguer directement dans votre inventaire et dans votre liste de biomodifications. Ces dernières sont très utiles et permettent de mettre en place des stratégies variées. Se glisser dans une base en devenant invisible, pirater le système de sécurité, faire appel à un petit robot télécommandé pour espionner… On a le choix. L’arsenal, qui va des armes contendantes aux pistolets, mitraillettes ou fusils à lunette, est également améliorable. Les armes peuvent aussi envoyer des impulsions électro-magnétiques, nécessaires pour détruire les machines.
La plupart des endroits que l’on doit traverser offre plusieurs voies d’accès, plus ou mois exposées aux surveillants du coin. Les missions changent en fonction de vos choix et des vos accointances avec l’une ou l’autre des factions qui n’arrêteront pas d’interrompre votre progression en vous envoyant des messages directement sur votre interface. Le jeu possède d’ailleurs plusieurs variantes de fin, selon vos choix au fil de l’aventure.

Deux Ex est maintenant disponible à tout petit prix. Il vaut largement la peine d’être découvert en cette période d’accalmie qu’est l’été, où peu de jeux apparaissent dans les bacs. Il offre une aventure bien diversifiée et dispose d’un scénario (ou plutôt de scenarii) original et complexe. Comme dans un RPG, on a l’impression de créer son destin. Comme dans un FPS, on peut se défouler sur des robots, des gardes et des malfrats. Comme dans un jeu d’infiltration-aventure, on cherche souvent la voie la plus sûre et la plus discrète.
Bref, Deus Ex est le jeu de la variété et nous fait même réfléchir un peu sur l’avenir de l’humanité.

Sam Fisher- 16.07.2005



Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

Achat

Eidos

Ion Storm

www.deusex.com

rubrique vidéos

1

5 mars 2004

anglais sous-titré français

?

oui

non

non

16+

Amazon.fr

Les moins

animations

chargements

Les plus

variété des genres

scénarii et réflexions

ambiance

prix

Technique
Graphismes
Son
Jouabilité
Durée de vie
Note:
79%