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Test : Hour of Victory |
Xbox
360 | |
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Editeur : Midway
Développeur : n-fusion
Site officiel : hourofvictory.com
Vidéos : rubrique vidéos
Date de sortie : 29.06.2007
Achat : Amazon.fr, CeDe.ch |
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: anglais sous-titré français
Joueur(s) hors ligne : 1
Xbox
Live : oui
Joueurs en ligne : jusqu'à 12
Age recommandé : dès 16 ans
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La deuxième Guerre Mondiale est souvent le cadre privilégié pour les affrontements des soldats vidéo ludiques en herbe. Midway remet le couvert
avec Hour Of Victory dans lequel les Alliés découvrent que les Allemands tentent de mettre au point une arme nucléaire. Devant la menace que cela représente, ils décident
d’envoyer des soldats d’élite pour mettre un terme à tout cela. Cette nouvelle plongée dans l’enfer de la guerre sera-t-elle à la hauteur des autres canons du
genre ? C’est ce que nous allons voir.
Tout d’abord, trois types de soldats sont disponibles, chacun disposant d’aptitudes propres. Le Commando est une sorte de tank qui dispose d’une endurance conséquente
et d’une force lui permettant de déplacer des objets lourds. Le Ranger est un tireur d’élite qui peut utiliser un grappin pour atteindre les toits et est capable de sauter assez
loin. L’Agent OSS est un agent furtif qui peut crocheter des serrures et couper des fils barbelés pour se frayer un passage. Sur le papier, cela laisse présager divers moyens de mener
une mission à terme et une certaine liberté d’action. Mais, en réalité, on est loin du compte. Si effectivement, selon le personnage que l’on aura choisi, on peut emprunter
des chemins différents, il ne s’agît en fait que de minuscules raccourcis. Par exemple, pour atteindre l’étage supérieur, le Commando montera un escalier alors que l’Agent
OSS crochètera une serrure pour prendre une porte dérobée alors que le Ranger utilisera son grappin pour l'ascension. Mais, tout ceci se déroule dans une zone si réduite
que cela n’influe en rien sur la jouabilité. Les niveaux sont découpés en zones très restreintes et fermées n’autorisant quasiment aucune liberté d'action.
De plus, la plupart du temps, et ce quelle que soit la classe de soldat que l’on a choisi, le moyen le plus simple de progresser est de foncer et de tirer dans le tas en récupérant les
armes des ennemis tombés lorsque l’on est à court de munitions. Si chaque mission présente des objectifs précis, ceux-ci sont si vagues que l’on tourne parfois en rond
pendant de longues minutes avant de trouver ce qu’il faut faire pour progresser. La présence d’une boussole en bas à gauche de l’écran - indiquant l’objectif à
atteindre d’une étoile jaune et les forces ennemies en présence - n’y change strictement rien .
La réalisation technique aurait été correcte sur la première Xbox, et encore. Outre des graphismes en retard d’une bonne génération,
le jeu est truffé de bugs en tout genre. Les environnements, même en plein air sont laids et restreints en superficie. La puissance de la console n'est très clairement pas exploitée.
Le côté sonore est lui tout à fait correct et dans la lignée des jeux du genre. Le doublage en Anglais est également correct, sans plus.
Le scénario du jeu passe à l’arrière plan. Divisée en chapitres, l’histoire nous laisse de marbre et on progresse sans avoir vraiment
trop suivi le déroulement de celle-ci. On se contente d’enchaîner les missions et de tirer sur tout ce qui bouge.
C’est principalement au niveau de la jouabilité qu’interviennent les plus gros problèmes. Comme c’est maintenant généralement le
cas dans nombre de jeux, on n’a pas de barre de vie. Au fur et à mesure que l’on se fait toucher, l’écran devient rouge. Il nous faut alors nous mettre à couvert et rester
immobile pour regagner de la vie. Il arrive qu'à couvert derrière un mur ou un objet, on se fasse toucher quand même par l’ennemi. Autre exemple, dans une mission, on incarne d’office
l’Agent OSS et on doit infiltrer un château. Le but de la mission est d’avancer sans se faire repérer par les gardes. Si on tente la furtivité les deux premières minutes,
on finit vite par effectuer un carnage en règle et par tirer sur tout ce qui bouge. Cela n’affectant bizarrement en rien la réussite de la mission. Outre une visée pas toujours
d’une grande précision et d’une lenteur conséquente lorsque l’on zoome, jeter une grenade équivaut à jouer au loto. C’est à dire que l’on jette
celle-ci, sans trop savoir où elle va réellement aller, malgré le fait que l’on tente tant bien que mal de viser. Toujours à propos des grenades, alors que l’on en
jette une dans une groupe de 3 ou 4 ennemis et que celle-ci explose en plein milieu, il est fréquent que seul un ennemi meure, les autres sortant miraculeusement indemnes de cette explosion. Dans
le même registre, dans une salle avec 4 soldats. Si on tire sur l’un d’entre eux, souvent celui juste à côté ne bouge pas le petit doigt alors que ceux situés
à l’autre bout de la pièce nous canardent de bon cœur. Soldats ennemis qui sont d’ailleurs des soldats d’élite avec une I.A. hors norme puisqu’ils rateraient
une vache dans un couloir et qu’en plus, ils se tuent les uns les autres grâce à des lancers de grenades majestueux et d’une précision rare. Certains ont même des tendances
kamikazes puisqu’ils courent vers nous tête baissée attendant que l’on les canarde joyeusement.
Les évènements nous mettront tour à tour aux commandes de canons anti-aérien, de mitrailleuses et de chars. On devra également jouer le
rôle d’escorte et de protecteur pour des prisonniers. Là encore, on baigne, dans le grand fouillis. A un moment du jeu, on prend un canon anti-aérien et on doit détruire
des bombardiers ennemis. Malgré le soldat qui vous hurle dans l’oreille que l’ennemi approche et notre radar, on a toutes les peines du monde à les repérer à temps.
La conduite des chars n’est pas en reste et demeure on ne peut plus chaotique. L’évasion d’un château dans un char plus loin dans le jeu est la parfaite illustration de ceci
tant ce passage s’avère imbuvable.
Hour Of Victory est un jeu indigne d’une console nouvelle génération comme la Xbox 360. Malgré la bonne idée de proposer diverses classes
de soldats, la sous exploitation de celle-ci, sa réalisation technique, ses nombreux bugs, son côté fouillis, font qu’il n’est pas de taille face à ce que propose la
concurrence dans le même registre. Un jeu à éviter, tout simplement.
Xav - 09.08.2007
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