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Test : Rally Fusion - Race of Champions

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Jamais je n’aurais dû faire ce test, jamais… Je vous raconte, un jour un jeu du nom de Racing Evoluzione sort, je m’empresse de me le procurer, mais seulement voilà le destin en aura voulu ainsi, ma console le refuse à cause de ses nombreux bug, du coup je me rends chez mon revendeur pour procéder à un échange, et là avec mon bon d’achat de 65€ en poche devant le rayon Xbox je me pose la question suivante : « mais que vais-je prendre ? » rien ne m’emballait vraiment, et comme les nouveautés en cette période se comptent sur les doigts de la main de Mickey, je me suis tout de même porté sur ce jeu, RALLY FUSION en l’occurrence au vu de son prix attractif -30€- en gardant toutefois une réserve, ne pas s’attendre à une bombe…

Or, ce jeu est une véritable surprise, et il vient se placer là où je ne l’attendais pas, à l’endroit ou Colin Mc Rae Rally 3 devait se trouver, à la place du second meilleur jeu de rally sur Xbox, ni plus ni moins. Alors bien sûr je vais développer tout cela, mais gardez cependant à l’esprit que RALLY FUSION est 100% arcade, et que moi l’arcade, j’aime, ceci expliquant cela…

Parlons sans plus attendre du niveau de la réalisation qui impressionne ici, même si la modélisation des véhicules est sommaire (par rapport à Racing Evoluzione), on est surpris de la qualité de certains tracés, une course en montagne par temps de pluie et orageux, avec la lumière qui se propage sur l’ensemble des décors : impressionnant. Le rendu de la piste boueuse rivalisant presque avec celle de Rally Sport Challenge, avec ici de petites flaques d’eau du plus bel effet, comparable à certains moments avec le rendu de Resident Evil sur GameCube. Autre exemple, les courses sur revêtement enneigé, là aussi un cran en dessous de RSC, mais c’est quand même très satisfaisant, un rendu du verglas du plus bel effet, et tout cela sans bump-mapping (rappelons que ce jeu est multi-support ). Ce niveau graphique n’est pas présent tout le jeu durant, les courses dans le désert sont… désertes… bien sûr, mais décevantes, ont dirait que les développeurs ont confié la tâche à une autre équipe, tellement on pourrait se croire dans un jeu différent l’espace de deux courses.

Puisque nous en sommes au chapitre des défauts, poursuivons. Tout d'abord bien que ce titre soit en français, nous aurions pu nous en abstenir, car certains terme équivalant à "you win" sont ici transformés en "vous avez qualifié", et inversement "vous êtes échoué" quand vous perdez. Bizarre... Puis Le copilote, ah! ce copilote, une voix crispante à souhait, la politesse n’est certainement pas une vertu que sa maman lui a apprise, car il se permet de vous traiter d’imbécile, oui, oui, il n’a qu’a le prendre le volant lui, gros malin. On a même parfois l’impression qu’il y a deux copilotes dans l’habitacle, sa voix muant d’un instant à l’autre… Frustrant ? Pas de problème il suffit de le « zapper » dans les options, et le tour est joué. Autre défaut, les traces sur le sol que laissent vos adversaires, lorsqu’on les suit à une certaine distance donnée celles-ci disparaissent, mauvais point, on aurait aimé que ces traces reste le temps de la course au moins, bref passons… Après je ne vois pas trop quoi dire d’autre du côté des défauts, mis à part quelque challenge mystérieux dans le motordome comme le slalom ou les manoeuvres, car vous aurez à faire des créneaux et autres rangements en épis (!). Pas évident en plus, mais c’est original. Bon maintenant je crois que c’est tout, hormis bien sur, si vous êtes un réfractaire du « syndrome » arcade… Le reste c’est que du bonheur.

Un point que j'ai particulièrement apprécié, c'est que lors des courses contre des adversaires en rally (parfois vous roulerez seul), l'écart entre vous et le premier se manifeste non pas en seconde, mais en mètres, plus original et motivant que ce chrono auquel on a droit dans chaque jeu de course.

C’est bien beau d’être beau, mais avec quoi on roule ? Alors les voitures sont réparties en trois catégories C, B et A, cette dernière comportant les plus puissantes, comme les Lancia Stratos et Saab 93. Dans la classe intermédiaire, la B donc, se retrouvent groupés le duo Peugeot 206/306, Seat Cordoba et autre Ford Escort Cosworth. Enfin la classe C, les moins puissantes, Opel Kadett et Ford Escort, de vieux modèles, cela va de soi. Là où ça coince c’est que toutes ces tutures se conduisent de la même façon, et ce, quel que soit la surface sur laquelle vous pilotez. C’est LE gros défaut du jeu, pas de différences entre glace et boue, ni entre buggy et Audi quattro. Désolant…

D’un autre côté l’animation est extrêmement fluide, pas une chute de frame rate, rien, si ce n’est en multijoueur, mais c’est assez rare.
Ces voitures sont de véritable Lego (c) et se disloquent de fort belle manière, un pare-choc qui tombe, une aile ou le coffre, tout se déboîte, et contrairement aux sillages des pneus, ces "débris" restent sur la piste.
Un total de 19 voitures pour 25 circuits répartis sur 9 thèmes, malheureusement tous ne sont pas différents et nous avons parfois droit au « reverse mode », mais ce n’est pas très grave vu les dénivelés proposés sur les pistes, on ne s’en rend pas compte du premier coup d’ailleurs, ce sont certains éléments graphiques qui nous semblent familiers qui « trahissent » cette facilité. De ce côté donc Rally Fusion est très bien fourni. Pour les modes de jeu, je vous rassure, c’est tout aussi complet, beaucoup de modes sont disponibles dont les classiques courses rapides et contre la montre. Mais dans le détail, ça donne ceci :
- Mode Race of Champions : une seule et unique course est disponible, le circuit de Gran Canaria, sur lequel vous vous disputerez la victoire sur trois manches, avec voiture imposée par le jeu, et la même pour tout le monde, comme ça pas de jaloux.
- Championnat personnalisé : ici pas de secret vous pouvez configurer votre championnat dans différents styles : Rallye, Rallye cross et circuit « normaux ».
- Mode RoC : le plus complet et le plus amusant, dans lequel 9 types de challenge se proposent à vous, dont poursuite du leader, élimination ou encore duel.

Il faut savoir aussi que toutes les voitures que vous débloquerez dans les différents modes ne seront pas disponibles dans les autres, et vice versa, chaque mode a un déroulement indépendant des autres. Donc question durée de vie, vous remarquerez qu’il n’y a aucune crainteà avoir, et si en plus je vous dis que le plus gros du mode solo est disponible en multiplayer, vous aurez en tête une idée bien plus précise de l’envergure du jeu.

Vous qui venez de parcourir ce test, un sentiment mitigé s’empare certainement de vous, alors oui il y a pas mal de lacunes dans ce Rally Fusion, beaucoup de choses que l’on aurait aimé voir ou entendre (un meilleur copilote par exemple), mais seulement voilà le jeu est fini et déjà disponible en boutique. Développé par Climax, les géniteurs du génialissime Moto GP, ils s’en sortent ici avec moins de brio mais, pour résumer en un mot ce jeu, je dirais : FUN, car malgré les « manques » on s’amuse comme des petits fous à casser sa voiture, à faire les meilleurs sauts, et accessoirement à finir premier (c’est un peu le but aussi).
Alors deux cas de figures s'offrent à vous, soit vous avez fini Rally Sport Challenge et vous avez besoin d’un autre jeu de rally, auquel cas RF est fait pour vous ou alors, vous n’avez jamais pu tâter ce fameux RSC, et là je ne peux que vous conseiller ce dernier (RSC donc, vous suivez?), bien meilleur, alors Rally Fusion à environ 30€ ou Rally Sport Challenge 40€… c’est à vous de choisir.


Inspecteur Gadget - 20.02.2003



 

Rally Fusion

Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

Spécial

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Activision

Climax

Activision.com

-

1 à 4

7 février 03

Français

?

oui

non

non

Tous publics

faible prix

la voix du copilote

certains décors pauvres

manque de différences entre les modèles

très divertissant

très beau

bruitages

challenge imposant

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

82 %