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Test : Quantum Redshift

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Ce jeu et moi c'est une longue histoire, depuis les premiers screens apparus sur le net jusqu'à sa sortie le 4 octobre, le temps a été long, très long . Etant un grand fan de jeux de courses futuristes, notamment les mythiques Wipeout, et Wipeout 2097, ainsi que certains extremeG et F-zero, je peux vous dire que j'attendais ce jeu avec beaucoup d'espoirs, qui malheureusement ne sont pas tous comblés, nous allons développer ceci plus bas dans le test.


Comment est-ce possible ?

Et oui comme tout le monde s'y attendait, ce jeu est superbe à tous points de vue : la modélisation des vaisseaux, celle des pistes ou bien encore les effets de lumièrse et la présence de Bump-Mapping, mention très spéciales aux gouttes d'eaux qui s'écrasent sur votre écran, un effet, qui combiné à votre turbo vous plongent directement dans l'ambiance. Tout ici est fait pour flatter vos yeux devenus ces temps-ci plutôt exigeants, d'ailleurs vos yeux, parlons-en, gardez-les bien ouverts durant les courses car la rapidité de ce Quantum Redshift étant ce qu'elle est, il va falloir les habituer à faire de longues pauses en position "ON" pour ne pas rater un virage. On sent bien ici que Curly Monster maîtrise la Xbox. Jamais un ralentissement ne s'est fait ressentir, même dans les moments très chargés, du genre une explosion devant vous, associée à l'utilisation d'un turbo, tout en lançant un missile à tête chercheuse, rien ne fait tomber la frame-rate, rien!

Le déroulement

Rien de très original de ce côté-là, on retrouve le classique mode tournoi se déroulant un peu à la manière d'un jeu de combat, car chaque personnage a son mini championnat, qu'il faudra effectueren mode novice et maître pour acquérir l'antagoniste, LE personnage à abattre durant les courses, puisqu'ils rapportent plus de points que l'élimination d'un concurrent lambda... les points variant selon le mode de difficulté choisi. Ces points étant nécessaires pour la mise à niveau de votre engin, il est important de ramasser de nombreux bonus durant les courses d'une part pour recharger vos armes et votre bouclier, et d'autre part pour engranger un maximum de points.Dans ce même mode, championnat donc, nous avons parfois la malchance d'assister à des préludes pour le moins risibles, ceux-ci semblant raconter une histoire (pour le moins obscure) entre le personnage choisi et son antagoniste. Pourquoi risible ? Parce que l'animation des personnages est des plus mausaises et les dialogues sont d'un goût très (mais alors très) discutable (vous comprendrez si vous l'achetez), heureusement que ces scènes sont "zappables" et je vous le conseille fortement vu leur intérêt.
Passons rapidement sur le mode courses rapides, qui consiste à faire une course contre 5 adversaires avec l'utilisation des armes, pour s'entraîner à détruire du vaisseau en vue de commencer le mode championnat. Ensuite vient le mode contre la montre, ici vous serez seul en piste sans armes (logique!) uniquement équipé de votre turbo, dont la durée dépend de votre implication dans le mode tournoi pour le personnage que vous avez choisi, et des mises à niveau que vous avez effectué pour son vaisseau (sic!) .
Vous l'avez compris, le mode tournoi est le centre du jeu, normal, me direz-vous, mais toutes les modifications que vous effectuerez sur un véhicule se répercuteront dans les autres modes de jeux .

Gameplay ....Hummmmm....

Quoi de plus important dans un jeu de course (et même jeu tout court) que le gameplay, la jouabilité ? Alors, celui-ci reste encore une fois classique, rien de déstabilisant, on assimile dès les premiers mètres les commandes du jeu sans trop de problèmes, un bouton pour l'accélérateur (gâchette droite), un autre pour l'aérofrein (la gâchette gauche), le bouton A : à utiliser pour enclencher le turbo, et enfin les boutons X,Y et B servant respectivement à envoyer un missile (ou laser), déployer son bouclier et tirer un missile à tête chercheuse.
A cause de la vitesse, on rentre assez souvent en contact avec les murs. Avec un peu d'expérience on les évite mais parfois il est conseillé de se prendre un mur plutôt que de freiner, ne serait-ce que pour gagner du temps. Il est dommage qu'il n'y ait pas d'effet"d'étincelles" lorsqu'il y a contact, mais c'est un détail.
Ensuite vient le choix des vues, 3 disponibles en l'occurrence, la vue éloignée permettant une meilleur anticipation des courbes, parfois difficiles à négocier; la vue rapprochée qui elle, donne la possibilité de bien détailler le travail effectué par les dévellopeurs sur les vaisseaux, restant toutefois jouable et très agréable, et enfin la meilleure pour la fin (de mon point de vue) : la vue intérieure, celle-ci donnant réellement les meilleurs sensations et fait inédit, elle reste extrêmement jouable, de plus cette vue donne une meilleur ambiance sonore (si,si).

Le son...... C'est important le son...

Alors voilà un point sur le lequel ce jeu m'a déçu, et bien oui alors que la bande son s'annonçait prometteuse avec la présence de Junkie XL, elle se révèle plutôt décevante, répétitive et sans saveur, je ne saurais trop vous conseillez d'utiliser la possibilité d'importer vos propre musiques dans le jeu via le disque dur, ne dit-on pas : "on n'est jamais mieux servi que par soi-même" ?... cette expression se confirme ici . Mais s'il n'y avait que cela, ça ne serait pas un problème, mais voilà, les bruitages sont eux aussi très décevants et discrets, en effet, ayant fait le test de couper toutes musiques et sons d'ambiance, le bruit du moteur de votre mouture demeure quasi inexistant (plus présent en vue intérieure, mais rien de vraiment satisfaisant), à mon grand regret. Heureusement que le bruit des missiles et le son de votre turbo viennent casser de temps à autres cette monotonie, car l'ennui nous guettait !
A noter aussi que le son durant les chargements est très énervant (et comme les chargements sont longs...)

Est-ce long ?

La réponse est oui, Quantum Redshift est vraiment long et même parfois plutôt ardu, ce qui est plutôt un bon point, le problème vient du fait que l'on a l'impression de refaire toujours le même parcours, alors vous allez me dire:" mais c'est normal, c'est un jeu de course". Je vous répondrai que vous n'avez pas totalement tort, mais dans ce jeu plus que les autres la durée de vie est artificiellement allongée grâce à la profusion de championnats en veux-tu en voilà (un peu à la manière de Gran Turismo 3) !
Pour chaque personnage, il y a 5 modes de difficulté (ou plutôt de vitesses, je serais tenté de dire) : novice, amateur, expert, maître à finir respectivement en 2, 3, 4 et 5 courses et enfin le mode quantum redshift que vous obtenez en finissant le jeu dans les 4 modes de difficultés avec les 16 personnages (+2 cachés), autant vous dire qu'il y a largement de quoi vous occuper... si vous en avez le courage. Là où le bas blesse c'est qu'il n'y a "que" 9 courses (+9 autres , mais ce sont les mêmes en reverse, avec toutefois quelques variations ), et que forcément à un moment on s'ennuie, aussi amusant et grisant soit le jeu.

 




 

Conclusion

Vous l'aurez compris en parcourant ce test, Quantum Redshift n'est pas une promenade de santé, et il va falloir vous accrocher pour pouvoir débloquer le mode Redshift. Graphiquement très au dessus de la moyenne sur Xbox, avec une animation d'enfer, il serait dommage de passer à côté d'un tel jeu si vous êtes fan du genre. N'oubliez pas cependant les défauts cités ci-dessus, qui s'il ne sont que secondaires pour vous, ne pourront pas vous faire regretter l'achat d'un tel jeu, le plaisir est là et c'est ce qui compte! A vos cartes bleues ! Petit bonus présent dans le jeu, une démo jouable de Rallisport Challenge et de NFL2003 ainsi qu'une vidéo de Blinx.


Inspecteur Gadget

27.10.02

 

Quantum Redshift

Editeur

Développeur

Vidéos

Joueurs

Date de sortie

Langue

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Microsoft Games

Curly Monsters (Grande-Bretagne)

XboxTV

1-4 (écran partagé)

4 octobre 02

Voix et texte en français

le système de progression

bande son

faible nombre de circuits

petites scènes avant les courses

les temps de chargement

bonne qualité graphique

animation parfaite

jouabilité simple et efficace

possiblité d'utiliser sa propre bande sonore

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

82%