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Test : Dragon's Lair 3D

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Pour fêter les 20 ans de Dragon's Lair, l'équipe de Dragonstone s'est mise en tête de développer un nouvel épisode en 3D. Ni une, ni deux, le titre été trouvé : Dragon's Lair 3D (DL3D). Sorti en 1983, le premier épisode était considéré, à juste titre, comme un dessin-animé interactif. Œuvre de Don Bluth, plus connu de nos jours pour ses travaux sur Anastasia et Titan A.E, ce jeu sur LaserDisc proposait aux joueurs de réagir à diverses situations en appuyant sur la touche adéquate de la télécommande. Aujourd'hui, avec l'arrivée de la 3D, le terme interactif prend tout son sens car il est désormais possible de contrôler Dirk, le valeureux chevalier, dans les quelques 250 pièces du château de Mordroc.

Pourquoi Dirk se rend-il dans la " tanière " du sorcier Mordroc ? Pour sauver la blonde et plantureuse princesse Daphnée pardi ! Le scénario n'a pas évolué d'un iota depuis deux décennies, et celui-ci a le mérite de ne pas demander trop de réflexion… Les situations se déroulant dans le château vous en demanderont bien assez.

Première constatation manette en main, le chevalier se manipule de façon très correcte, et on peut lui faire faire beaucoup de mouvement, sauter, rouler, s'agripper, dégainer son épée, frapper alors qu'on est dos au sol. Une grande variété d'action qui s'accroîtra au fil des essences de dragon récoltés : Premièrement, l'anneau de pouvoir du dragon, qui permet d'effectuer une attaque circulaire avec l'épée, ensuite, l'aile de dragon qui si elle n'autorise pas le vol, laisse à Dirk la possibilité de planer et pour finir, nous allons éviter d'aborder les quatre autres objets magiques du dragon pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Mais sachez toutefois qu'utiliser ces pouvoirs vous coûtera du " mana ", une substance magique indispensable pour arriver au terme de l'aventure et décimer ce bon vieux Mordroc.
A six ou sept heures de jeu, la jouabilité se complique, en effet les cinq pouvoirs magiques de Dirk sont sélectionnables via les directions gauche et droite de la croix de direction… Lorsqu'il faut jongler avec deux pouvoirs en permanence, et qu'ils ne sont pas proche dans la " chaîne ", on perd vite son sang-froid, de plus, pour les sélectionner et dans le cas où vous n'avez que deux mains, il faut lâcher le joystick gauche, rendant le joyeux Dirk vulnérable pendant un court instant. Ces situations sont assez rares, mais c'est durant ces occasions qu'on recommencera un nombre incalculable de fois certaines phases de jeu dans le but d'avoir le parfait timing. Heureusement DL3D dispose d'un système de sauvegarde très souple : sauvegarde à tout moment de la partie ( sauf contre les boss ). En cas d'échec, Dirk réapparaîtra à la dernière sauvegarde, et au pire des cas, à la dernière porte qu'il aura franchit. Un système souple, mais qui rend paranoïaque, et cela se comprend, il n'est pas rare de mourir écrasé par un rocher alors qu'on marchait tranquillement vers la porte de sortie. On doit forcément tomber dans le panneau une fois pour éviter beaucoup de pièges, ce qui est assez frustrant, mais c'est aussi l'occasion de voir notre chevalier mourir dans d'atroces souffrances, et ça, mine de rien, c'est beaucoup plus drôle.

Si la réalisation peut déplaire à un grand nombre de personne, il faut avouer qu'elle se prête tout à fait au jeu et on se demande bien comment Dragonstone aurait pu fêter les 20 ans de Dragon's Lair sans la géniale invention de Sega qu'est le Cell-Shadding. C'est donc de la 3D, mais il n'y a aucun reliefs sur les textures des murs du château, c'est plat et plutôt redondant, des briques par-ci, des briques par-là, et la seule véritable variante, c'est l'éclairage ou la couleur des pavés. Malgré tout, ce relatif vide facilite l'attention du joueur sur ce qui se passe dans la pièce : pièges, réflexions ou combats. Globalement et pour résumer, c'est vide et ça sent le renfermé, mais on s'y sent bizarrement bien. Après avoir déjoué les pièges d'une salle on se hâte vers la sortie pour découvrir ce qui nous attend au-delà de cette porte difficilement débloquée. Et c'est ce qui se passe pendant les huit heures de jeu nécessaires à la libération de Daphnée. Les 250 salles du château se visitent dans un ordre bien défini, et il est impossible de revenir en arrière ou de se promener. Il n'y a qu'un endroit, la bien nommée " salle impossible " ou les allés et venus seront autorisés (et obligatoire) car c'est en fait un labyrinthe atypique, style connu des joueurs de Zelda : on passe de la salle A pour aller vers la salle B, et en faisant demi-tour, on arrivera dans une salle C. Mauvais pour les nerfs, mais diablement satisfaisant une fois dépêtré de ce sac de nœud.

Du côté de l'animation, il est difficile de prendre en défaut le héros, il bouge bien et de façon fluide, ce qui n'est pas le cas des ennemis qui ont un comportement plutôt saccadé et prévisible. Ces mêmes ennemis possèdent l'intelligence artificielle d'un crayon de bois, parfois, nez à nez avec un mini dragon, il arrivera que celui-ci se détourne de Dirk pour tirer complètement à l'ouest ou encore qu'un forgeron d'acier cours vers un mur pendant un moment avant qu'il ne se rende compte que son adversaire est… Derrière lui…
Aucun ralentissement noté pendant l'aventure, mais un gros bug est présent pendant le jeu, un bug qui ne ralenti pas le jeu, mais qui le stoppe ( ! ) Après avoir passé une porte, et avoir vidé la salle de tous ses trésors, impossible d'en ressortir… La caméra se fixe de l'autre côté de la pièce et plus aucunes actions n'est possible, sauf de charger la partie, pour revenir en arrière afin de shunter ce gros méchant bug.

Un autre bug, sonore cette fois-ci, est présent sur le menu principal : en choisissant " chargement ", le menu des sauvegardes se charge tout naturellement, seulement, à chaque accès du jeu vers le disque dur, la musique se coupe. Cela ne dure qu'une petite dizaine de secondes, mais il fallait le signaler.
Toujours au chapitre sonore, signalons que DL3D est compatible Dolby Digital, ce qui rend honneur au travail des compositeurs qui ont réalisé là une bande son de 60 minutes de très grande qualité, tantôt loufoque, tantôt déstabilisante ( certains thème rappellent un certain Resident Evil) elle colle parfaitement aux situations auxquelles notre sauveur fait faces. Malheureusement pour les anglophobes, les scènes intermédiaires, deux pour toute l'aventure ( une au milieu, l'autre à la fin) ne sont pas sous-titrées, alors que pendant les phases de jeu, les commentaires de Daphné le sont. De même pour le making of, en trois parties, qui sera incompréhensible pour les réfractaires à la langue de sa majesté la reine. Ajoutons une petite touche positive, les bruitages sont de très bonne qualité, que ce soit les gémissements de Dirk ou le choc de son épée sur les murs, rien n'étonne, tout paraît normal, dans le contexte du jeu bien entendu.

Si vous êtes attentif, et que, comme on vous l'a appris à l'école primaire, vous lisez tous les mots d'un texte, et non un sur deux, vous aurez décelé que la durée de vie n'est pas forcément mirobolante. Huit heures de jeu seront nécessaires pour voir les crédits de fin. Un nombre d'heure qui inclus les nombreux essais, infructueux, indispensables pour éviter certains pièges. Le challenge est toutefois relancé si vous désirez ramasser les cent trésors du château que vous auriez pu ramasser la première fois, mais trop préoccuper par les mécanismes que vous étiez, ils vous sont passés sous le nez. Si vous obtenez les 100%, de nouvelles options seront disponibles comme par exemple, recommencer l'aventure avec de la magie à l'infinie ou avec des personnages à l'aspect graphique différent… Si vous en avez le courage…

Au final, le temps passé dans la demeure de Mordroc est trop court, bien trop court, c'est toujours le même problème avec les jeux agréables, on aimerait que ça ne s'arrête jamais. Un jeu qui médiatiquement parlant de fait pas grand bruit, mais qui mérite bien plus d'éloge que certains gros jeux au final décevant. A 45 CHF ou 30€, Dragon's Lair 3D : Return to the Lair est une excellente affaire.


Inspecteur Gadget - 14.04.2004

 

 

Dragon's Lair 3D

Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéo

Joueurs

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

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Ubi Soft

Dragonstone Software

www.dragonslair3d.com

www.dragonslair3d.com

1

4 mars 2004

texte en français, voix en anglais

oui

oui

non

non

3+

graphiquement plutôt vide

quelques ratés dans la jouabilité

pas de sous-titre pendant les -rares - cinématiques et le making-of

nerfs vendus séparément

trop court

humour

le style graphique

la variété des situations

le prix

 

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

80%