Focus : Call of Duty 2




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Date de sortie


Infinity Ward

Activision

rubrique vidéos

www.callofduty.com

décembre 2005


Commençons par une petite explication de texte, une analyse de titre si vous voulez bien. Call of Duty 2 n’est pas le même jeu que Call of Duty 2 – The Big Red One. Le premier des deux « deux » est celui qui nous intéresse ici, celui destiné à sortir sur 360. Le second est la version pour les consoles de la génération actuelle (Xbox entre autres). Voilà, comme ça, tout est clair, nous pouvons démarrer sur de bonnes bases.

Call of Duty a vu le jour sur PC en premier. S’il a réussi à sortir légèrement du (gros) lot des FPS basés sur la Seconde Guerre Mondiale, c’est principalement grâce à l’immersion et la diversité qu’il offrait au joueur. L’action ne connaît pas de répit dans Call of Duty et le soldat que l’on incarne n’a jamais la sensation d’être une sorte de super-héros isolé au milieu de la horde des soldats de l’Axe. Une flopée d’hommes de votre camp se relaient à vos côtés, vous appuient, meurent sous vos yeux et tentent de vous ouvrir la voie. La solitude n’existe pas.
La version Xbox de ce titre est sortie un peu tard et surtout dans l’ombre d’un autre super soldat, un certain Master Chief… Autant dire que c’était une sortie risquée et que le jeu est passé un peu inaperçu. Il n’était pas pour autant mauvais et a séduit quelques joueurs.

Call of Duty 2 devrait bénéficier de conditions plus favorables. Prévu pour le lancement de la console, fin 2005, il peut briller parmi les titres du line-up. Véritable condensé d’action et d’adrénaline, le titre impressionne grâce à ce qui faisait déjà la force du premier volet : la vie (paradoxal pour un jeu de guerre ?) qui émane des séquences de jeu que nous découvrons dans les vidéos ou sur les images. Ca pète de partout, vos hommes crient sans cesse, les ennemis aussi, les balles fusent… c’est la guerre, quoi.

Le moteur graphique brille justement dans ce domaine. Le nombre d’éléments mobiles à l’écran, accompagnés de fumées et d’explosions est ahurissant. La vidéo qui présente le débarquement laisse rêveur. Si tout le jeu se déroule avec un tel niveau d’intensité de jeu et visuelle, Call of Duty 2 risque de marquer ses futurs acheteurs ! Le niveau de détail n’atteint pas celui de Dead or Alive 4 ou de Gears of War, mais le jeu affiche d’autres aspects des graphismes de la nouvelle génération de jeux : richesse et l’immersion.

Russie, Europe, Afrique du Nord… Call of Duty 2 fera aussi office d’agence de voyages bon marché. Vous allez participer à de nombreuses batailles sur divers fronts, accompagné de vos acolytes. Tour à tour dans la peau d’un sniper, puis d’un pilote de tank par exemple, vous découvrirez divers aspects des affrontements. Théoriquement, les missions pourront être exécutées dans l’ordre que le joueur aura choisi. Vos hommes obéiront à quelques ordres simples et seront capables de vous couvrir, de se planquer, de piloter des tanks, etc, grâce à une IA qu'on annoce très réussie. On n’est pas pour autant dans un Brothers in Arms. Le réalisme ne prime pas. On ne meurt pas trop rapidement, de manière à ne pas freiner l’action.

Bien évidemment, le genre s’y prêtant parfaitement, Call of Duty 2 offrira également des modes multijoueurs, basés, fort logiquement, sur des affrontements Axe-Alliés.
Les fans des jeux de tirs à la première personne attendent d’ores et déjà ce titre explosif et on ne peut pas leur donner tort, tant le titre sait accrocher l’attention.

Sam Fisher - 11.08.2005