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Focus : Brothers in Arms




Développeur

Editeur

Vidéos

Site officiel

Date de sortie


Gearbox Software

Ubisoft

rubrique vidéos

brothersinarmsgame.com

24 février 2005



« Je suis Matt Baker. Un peu avant le débarquement du 6 juin 1945, moi et mes hommes avons été parachutés au-dessus de la campagne française, en Normandie. Notre arrivée sur le front ne s’est pas fait sans encombre, les hôtes des lieux n’avaient pas l’air très heureux de nous voir arriver, comme vous pouvez vous en rendre compte dans les vidéos proposées. Je me suis retrouvé à la tête d’une petite escouade de Marines. Sympas ces p’tits gars, on s’y attache vite. Sûrement trop... Les voir tomber devenait une épreuve à part entière. Ils étaient tous différents : plus ou moins peureux, obéissants ou non, téméraires, drôles, complètement névrosés, etc. Les huit jours de combat que j’ai passés en leur compagnie n’ont pas été de tout repos. En plus de devoir éliminer un max d’ennemis, je devais me charger de tous mes « camarades de jeu », c’était à moi de leur indiquer quoi faire et à quel moment. Pas évident… »

Brothers in Arms va vous faire enfiler le treillis du sergent Baker et vous faire côtoyer un petit groupe de soldats lors d’âpres affrontements. Ce jeu est un FPS tactique, dans la même veine que Ghost Recon, Rainbow Six ou encore Full Spectrum Warrior, tous trois basés sur une actualité plus récente. C’est là l’originalité du titre d’Ubisoft. Jusqu’à présent, les FPS basés sur la Seconde Guerre Mondiale privilégiaient la progression en solitaire, sans se soucier de ceux qui nous entouraient. Ici, vous aurez pour mission de guider vos hommes en leur donnant le bon ordre au bon moment. Quand nous avions pu tester le jeu, l’été dernier, les ordres semblaient fonctionner selon un système proche de celui de Full Spectrum Warrior, grâce à un gros curseur au sol, bien pratique. Une carte tactique vous permettra également de prendre un peu de hauteur et planifier vos actions. Les ordres devraient être nombreux et on imagine que les grands classiques du genre seront présents : Suivez-moi, Feu à volonté, etc. Des ordres plus ponctuels devraient également faire leur apparition (utilisation d’explosifs, soin d’un blessé, etc.). Maintenir vos hommes en vie deviendra vite l’objectif principal, l’emportant sur la réussite des missions elles-mêmes.
La reconnaissance vocale fera-t-elle son apparition ? Peut-être bien, surtout lorsque l’on voit que les autres jeux Ubi en font de plus en plus usage (Ghost Recon 2, Rainbow Six 3).
Vos coéquipiers disposent d’une intelligence artificielle visiblement à la pointe. Espérons que celles des soldats ennemis suivent (ce n’était pas forcément le cas il y a six mois, mais cela fait longtemps…) Ils réagissent de manière logique aux événements, vous préviennent lorsqu’un des hommes est blessé, etc. Ils devraient être divisés en deux petites équipes, l’une se consacrant surtout à la couverture, l’autre à l’assaut. A vous d’en faire l’usage idéal.

GearBox et Ubi ont orienté le développement de ce titre sur l’aspect « simulation de guerre ». Le jeu devrait être réaliste. Pas forcément comme un Ghost Recon (une balle suffit souvent à tuer), mais du point de vue de l’ambiance et du ressenti des événements. Le scénario est basé sur des faits réels. Tout l’environnement du jeu a été soigné avec minutie. Les décors ont été créés à partir d’images d’archives, de vues aériennes, etc. L’aspect technique (balistique, tactique et autres) a profité de l’expérience de vétérans de cette guerre. Le but des développeurs est de vous faire vivre les combats comme jamais on ne l’a fait auparavant. Ce qui signifie peur de mourir, de voir ses compagnons tomber, etc. Les objectifs d’une mission ne seront pas forcément figés. Tel événement pourrait facilement compromettre vos plans et vous obliger à inventer en quelques secondes une approche différente des obstacles, ou même vous forcer à fuir… Ce sont tous ces détails, mêlés à un aspect technique de haute qualité, qui peuvent rendre ce jeu immersif et prenant.

Parlons de la technique, justement. Graphiquement, le jeu est assez impressionnant. Le niveau de détail est très appréciable. Voir les visages des soldats et leur animation lorsqu’ils parlent est un vrai plaisir. Ce n’est pas encore Half-Life 2, mais c’est déjà sublime. Le « reste » de leur corps pourrait être un peu plus travaillé peut-être. Les décors semblent riches. La végétation est dense, les constructions très détaillées et le champ de vision plus que conséquent. L’animation des soldats est réussie également, ils se meuvent au combat avec fluidité. Les explosions et autres effets de destruction paraissent, eux aussi, de bonne facture. Ajoutons que la lumière globale est agréable à voir aussi, notamment sur plusieurs images, où on peut apercevoir le soleil en train de disparaître ou d’apparaître à l’horizon.
Le son semble être un des grands points forts de ce titre. Lors de l’essai que nous avions pu faire sur ce titre, on pouvait déjà remarquer, alors que l’installation sonore était simple, que les divers bruits du combat étaient saisissants. Les balles qui sifflent au-dessus de nos têtes, les explosions et les cris des soldats alliés et ennemis étaient grandioses. Pour peu que l’on bénéficie d’un système 5.1, le jeu devrait être un régal auditif.
Concernant les musiques, on n’en a que peu entendu. On suppose qu’elles seront dans le même ton que celles des trailers.

Le jeu sera compatible avec le Xbox Live. On n’en sait pas beaucoup sur ce volet du jeu. Les modes classiques devraient être présents, bien évidemment, et on ose espérer quelques styles de parties originaux. En plus des Deatmatches, Capture the Flag et autre Assaut, l’apparition d’affrontements de plus grande envergure (peut-on rêver de « bots » ?) serait plus que bienvenue. Les combats de la Seconde Guerre Mondiale n’étaient pas toujours de petites escarmouches et on aimerait bien qu’un jeu arrive à en tirer une expérience en multi vraiment prenante.

Brothers in Arms possède de nombreuses ressemblances avec la série « Frères d’Armes » (« Band of Brothers » en VO), dans laquelle on suivait les péripéties de la Easy Company tout au long de la guerre. Ici aussi, le but sera de nous faire vivre les combats au sein d’une escouade soudée, de rendre nos compagnons de pixels attachants, énervants ou peut-être même détestables. Brothers in Arms ne s’annonce pas révolutionnaire. Il n’invente rien ou presque rien. Ce qu’il semble faire, c’est mêler les idées et les qualités de toute une ribambelle de jeux et les associer dans une ambiance riche et assez réaliste, en enrobant le tout d’une réalisation à la pointe. Si on y réfléchit bien, Halo utilisait la même recette…
Souhaitons que Brothers in Arms excelle de la même manière.

Sam Fisher - 21.12.2004


Premières impressions (par Max73) :
Brothers in Arms que nous avons pu voir tourner, est un jeu sur lequel Ubi Soft mise beaucoup. Une nouvelle licence, qui selon les résultats de vente du premier épisode, pourrait donner lieu à une ou plusieurs suites.
Après une belle cinématique bien immersive dans un avion de parachutage sous le feu ennemi, le jeu laisse entrevoir un grand potentiel graphique , puisque cette cinématique semble être réalisée avec le moteur de jeu. La mission dévoilée ensuite, se déroulait deux jours après le parachutage en Normandie, où les développeurs semblent avoir passé beaucoup de temps afin de rendre leur jeu fidèle tant au niveau historique qu'architectural. Deux escouades sont sous nos ordres. Les soldats sont modélisés avec justesse et chacun devrait avoir sa propre personnalité dans la version finale, qui devrait compter un "réservoir" de 20 hommes. Le jeu semble jusqu'ici être un mix entre Full Spectrum Warrior, pour le côté tactique et le déplacement avec un curseur des troupes, et d'un FPS de la veine des Medal of Honor, avec le réalisme des situations en plus. Une vue aérienne de la zone peut être affichée en tout temps, mettant ainsi le jeu en pause, et permettant de planifier mentalement les mouvements à venir. La coordination entre les deux équipes sera apparemment importante dans le jeu, pour une prise par les flancs, ou des tirs de suppression. La mission se déroulait à quelques kilomètres de Carentan, village que l'on peut apercevoir au loin, et qui doit rappeler des souvenirs aux amateurs de la série télévisée Frères d'Armes. L'objectif de la carte était d'encercler une ferme en éliminant l'opposition allemande. Les ennemis semblent bien réagir, et n'hésitent pas à se mettre à couvert au besoin. Le bruit des armes est bien rendu, les balles sifflent aux oreilles de façon réaliste. Après un nettoyage en règle à la grenade des quelques poches de résistance, la mitrailleuse fixe était accessible pour finir le nettoyage de la zone... jusqu'à l'arrivée de chars ennemis mettant fin prématurément à l'agréable démonstration.